En 2023, le uzbek president Shavkat Mirziyoyev a été confirmé à la tête de l’Ouzbékistan, garantissant ainsi la continuation des réformes progressistes qui ont transformé le pays après la période post-soviétique. Suite à sa réélection pour un mandat de sept ans, Mirziyoyevv a démontré son engagement à moderniser l’Ouzbékistan, dont l’économie a connu une croissance impressionnante de près de 6% en 2022.
Malgré ces avancées, l’Ouzbékistan, peuplé de 36 millions d’habitants, doit faire face à des défis tels que l’inflation élevée et la nécessité d’une refonte économique constante. Les efforts pour améliorer l’environnement entrepreneurial sont aussi en cours.
Lorsque Mirziyoyev a succédé à Islam Karimov en 2016, il a hérité d’un État fermé à la coopération internationale et caractérisé par des restrictions des libertés. L’Ouzbékistan de l’époque, avec une monnaie non convertible et des citoyens contraints à l’exil économique, était en décalage avec le monde moderne.
Mais, Mirziyoyev a pris les rênes et s’est efforcé de transformer l’Ouzbékistan. Au cours de son mandat, il a libéralisé l’économie, facilité les échanges monétaires et diminué les contraintes bureaucratiques pour les entreprises. Les réformes ont également vu la libération de prisonniers politiques et une amélioration des droits civils.
Aujourd’hui, l’Ouzbékistan renouvelle ses relations avec des pays voisins comme le Kirghizistan et le Tadjikistan. Parallèlement, il maintient des liens solides avec la Russie. L’engagement de Mirziyoyev avec le monde est visible dans ses relations avec des organisations mondiales telles que le FMI et ses efforts pour attirer des investisseurs de Chine et de l’Union européenne.
En interne, Mirziyoyev s’attaque résolument à la corruption, en rendant les fonctionnaires responsables de leurs actes. Après sa récente réélection, une série de dirigeants d’organismes d’État ont été limogés pour non-performance. Ces actions, bien qu’elles puissent être perçues comme populistes par certains, sont le signe d’un leader déterminé à éliminer l’inefficacité.
Mirziyoyev a également innové en permettant aux citoyens de le contacter directement via les médias sociaux, et il a renforcé les institutions locales, les mahallas, qui jouent un rôle crucial dans la société civile.
L’avenir semble prometteur pour l’Ouzbékistan. Des projets d’infrastructure, comme la construction d’hôpitaux et d’écoles, sont en cours. Avec une population qui pourrait atteindre 40 millions d’ici 2030, la nécessité d’investir dans l’éducation est primordiale. Le pays prend également des mesures pour faire face à des crises écologiques comme celle de la mer d’Aral et investit dans les énergies renouvelables.
L’un des objectifs les plus ambitieux de Mirziyoyev est de doubler les exportations de l’Ouzbékistan pour atteindre 45 milliards de dollars d’ici 2030. Il aspire à voir l’Ouzbékistan rejoindre le rang des nations à revenu intermédiaire élevé.
Selon le FMI, la trajectoire ascendante de l’Ouzbékistan devrait se poursuivre. Avec des réformes économiques solides, le pays est bien placé pour réaliser ses aspirations et devenir un acteur majeur en Asie centrale.